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Kit plastique pour assembler un Panzer I Breda. Édition du 100e anniversaire de la Légion espagnole.
En octobre 1936, le premier Panzer I Ausf.A arriverait à Séville, d’où il serait envoyé à Cáceres pour que le personnel puisse effectuer les cours de formation. Un mois plus tard, les Ausf.Bs suivront le même chemin, parvenant à former les trois premières sociétés. Bien qu’ils n’aient participé à aucun combat, les Ausf.A n’étaient pas nouveaux, car ils effectuaient des entraînements et des manœuvres depuis plusieurs années. Les instructeurs connaissaient le défaut essentiel : la cloison séparant la chambre moteur et la chambre de combat n’était pas blindée. Cela impliquait qu’un tir pénétrant à travers les bouches d’aération pouvait causer des blessures au personnel. Pour cette raison, des protections supplémentaires ont été fabriquées pour ces trous, ainsi qu’une plaque blindée pour l’entrée d’air, qui présentait le même problème. En Allemagne, il leur faudra plus de temps pour résoudre ce problème, car ce n’est qu’à la fin de 1938 que des protecteurs similaires ont été conçus, mais dans des formes plus élégantes, que les vingt derniers véhicules qui arriveraient en janvier 1939 avaient déjà. Leur première participation à la guerre civile espagnole aura lieu lors des attaques de Madrid, en soutien à l’infanterie nationale. Là, sa faible puissance motrice, son manque de blindage et sa puissance de feu très adaptée au combat contre l’infanterie deviendraient évidentes. Comme ils ne rencontraient pas d’opposition antichar, ils seraient utiles, bien qu’au fur et à mesure que la bataille se développait, on s’est rendu compte qu’ils avaient besoin de plus de puissance et qu’ils n’étaient pas des adversaires pour le T26. Malgré l’opposition allemande, la solution a été d’installer la mitrailleuse italienne Breda de 20 mm dans la même tourelle, quelque chose de similaire à ce qu’ils faisaient sur le Panzer II. Le prueba serait effectué sur quatre véhicules retirés de l’avant, dont la tourelle serait modifiée pour recevoir cette amélioration. Ainsi, les nouvelles tourelles ont été repeintes, peut-être avec la même peinture que celle utilisée par les deuxièmes échelons pour les retouches. Bien qu’il ne soit pas exclu que le manque d’approvisionnement ait forcé l’utilisation de produits nationaux de la même couleur. La différence de ton serait due à la fois à cette circonstance et à l’usure accumulée par la peinture précédente, avec plusieurs années de service et au moins une en première ligne. Il est probable que les unités transformées à Séville soient arrivées en octobre 1937, lorsque le soi-disant premier bataillon de chars a été formé, avec deux groupes : le premier avec trois compagnies et le second avec seulement deux. D’après la documentation écrite et graphique recueillie, nous considérons l’hypothèse selon laquelle la deuxième compagnie n’a reçu aucun de ces chars, ce qui semble corroborer une photo datée de la mi-octobre 1937 et prise à Saragosse, sur laquelle dix Pz.I et cinq T26 sont vus en formation. Nous avons peu de documents graphiques. À peine une trentaine de photos de mauvaise qualité, recadrées, censurées, sans date ni lieu. Heureusement, à partir de décembre 1938, un système d’identification à trois chiffres a été mis en place, qui permet d’identifier le seul véhicule survivant à cette date. D’après son camouflage et les dégâts causés par le combat, on voit qu’il s’agit d’un char appartenant à la 3ème compagnie.
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