Kit de construction pour l’assemblage de l’église de San Andrés (Argomilla, Cantabrie). 5400 pièces.
Située sur une petite colline, en face de l’excellent palais de Ceballos, avec lequel elle forme un beau complexe, l’église romane de San Andrés est l’un des monuments les plus remarquables de la vallée de Pisueña, par rapport au style de la collégiale voisine de Santa Cruz à Castañeda. Probablement construite dans la première moitié du XIIe siècle, c’était une abbaye qui, au fil du temps, est passée sous le contrôle des Ceballos. Cette famille possédait une réserve fermée dans laquelle, en plus de l’église, il y avait cinq maisons et un moulin. Les voisins étaient libres et exempts d’impôts. Le temple que l’on peut voir aujourd’hui a une seule nef, et une seule abside semi-circulaire, avec divers ajouts tels que la tour, la sacristie et une galerie au sud. La porte principale s’ouvre à l’ouest et on y accède par un portique sur lequel s’élève la tour. Les chapiteaux qui décorent la porte offrent des motifs iconographiques aux thèmes animaliers - lions, harpies, oiseaux - et humains. L’abside, de proportions importantes, est divisée en trois sections verticales séparées par des colonnes qui se terminent par des chapiteaux décorés. Il conserve une bonne série de corbeaux de motifs variés qui se poursuivent le long du presbytère et le long des murs nord et sud. Au-dessus de ceux-ci repose une belle corniche de carrés rectangulaires. Il y a deux fenêtres dans l’abside qui peuvent être vues de l’extérieur ; celle située au sud a été couverte par la construction de la sacristie au XVIIe siècle, sur le mur de laquelle la famille Ceballos a placé ses armoiries, dans lesquelles, en plus de leurs armoiries, figurent celles de Santandrés, Escobedo et Velasco. À l’intérieur, l’arc de triomphe semi-circulaire se distingue, très abaissé, qui repose sur des chapiteaux historiques bien exécutés. L’originalité de la partie supérieure de l’abside, soutenue par des corbeaux intérieurs, mérite d’être soulignée. Dans l’annexe sud, les tombes de la nécropole de l’église sont conservées, avec des dates allant du début du XIe siècle au XIIIe siècle.